David Rand
président, Libres penseurs athées
Colloque MLQ, 2024-04-05
Date de publication : 2024-04-08, Vidéo ajoutée 2024-06-01
Voici le texte et les diapositives d’une présentation faite par l’auteur le 5 avril 2024, lors du Colloque du Mouvement laïque québécois (MLQ), « Éducation à la laïcité », tenu au Palais Montcalm à Québec les 5 et 6 avril 2024. À cause de certaines contraintes horaires, quelques portions de cette présentation ont été écourtées. Mais la version affichée ici est intégrale. Voici la présentation Powerpoint en version PDF.
Voir aussi la présentation donnée au Forum AQUR, le 27 avril 2024, intitulée « Universalisme et anti-universalisme ».
1. Qu’est-ce que l’universalisme ?
L’universalisme philosophique est une doctrine selon laquelle la réalité ou la vérité constitue un tout unique, autrement dit universel, accessible à tout individu. Éthiquement, l’universalisme implique l’égalité des droits humains, basés sur des valeurs universelles. Son contraire, c’est le relativisme, où chacun peut avoir sa propre réalité, sa propre vérité. L’universalisme est une valeur-clé des Lumières.
2. Qu’est-ce que les Lumières ?
Les Lumières, ou le siècle des Lumières, fut un mouvement intellectuel, culturel, scientifique et philosophique du XVIIe siècle et surtout du XVIIIe siècle, en Europe, qui a promu et célébré la raison, la tolérance, la liberté, le progrès, l’universalisme, les droits humains et la séparation entre la religion et l’État, tout en s’opposant à la théocratie, à l’obscurantisme religieux, à la tyrannie et à la surévaluation de la tradition.
Les Lumières constituent probablement la plus importante réalisation de la culture européenne.
3. Qu’est-ce que le multiculturalisme ?
Le multiculturalisme est une idéologie politique qui accorde davantage d’importance à l’appartenance ethnique ou religieuse qu’aux droits individuels universels ou à la citoyenneté. Il est synonyme de la diversité culturelle selon ses partisans (qui accuse ses critiques de xénophobie), mais dans la pratique il est synonyme de relativisme culturel ou de communautarisme.
Le multiculturalisme conduit au préjugé des faibles attentes, c’est-à-dire le fait de s’attendre à des mœurs moins civilisées chez certaines minorités. Cela entrave l’évolution culturelle au sein des communautés religieuses ou ethniques minoritaires en les traitant comme statiques, bien circonscrites et distinctes de la majorité. Vous connaissez probablement le vécu de Yasmine Mohammed tel que raconté dans son livre Lever le voile.
Le multiculturalisme devrait plutôt s’appeler multi-tribalisme, le contraire de l’universalisme. De plus, les partisans du multiculturalisme font souvent l’amalgame de « race » et de religion, ce qui est incompatible avec la liberté de conscience. Cet amalgame facilite le dénigrement de leurs critiques avec des accusations de « racisme ».
Au Canada, le multiculturalisme est la « parareligion » d’État, imposée par la Loi sur le multiculturalisme.
4. Qui s’oppose aux Lumières ?
La « gauche » et la « droite » politiques indiquaient, à l’origine, la disposition des sièges à l’Assemblée nationale constituante pendant la Révolution française à partir de 1789. Les députés assis du côté gauche de la chambre étaient en général des sympathisants de la révolution, du républicanisme et de la laïcité. Ceux du côté droit restaient plutôt fidèles à la monarchie, au clergé et aux institutions traditionnelles de l’Ancien régime.
Ces deux pôles correspondent grosso modo soit à un appui aux valeurs des Lumières, soit à une opposition à celles-ci. Donc, c’est normalement la droite politique qui s’oppose à l’universalisme des Lumières.
Mais depuis quelques années, une mouvance qui se prétend de gauche s’y oppose. Cette mouvance s’appelle communément le « wokisme », mais moi, je préfère le terme « la post-gauche ».
D’ailleurs, étant donné le respect que les valeurs des Lumières ont gagné dans nos sociétés depuis cette époque, même des gens de centre-droite, voire de la droite, les ont assimilées, partiellement du moins. Par conséquent, sur certaines questions – telles que la laïcité, l’objectivité et la critique des religions – la post-gauche se trouve à la droite du centre-droite.
5. Qu’est-ce que le « wokisme » ?
Le « wokisme » ou la post-gauche est une mouvance qui se prétend de gauche, voire être la gauche, la seule gauche.
Elle abandonne et trahit les valeurs des Lumières, comme l’universalisme, qui constituent la définition même de la gauche politique.
Elle prône diverses idéologies : néoracisme, anti-universalisme, intersectionnalité, postmodernisme, relativisme culturel, néo-marxisme, etc.
La post-gauche priorise prétendument les droits des minorités, surtout raciales et sexuelles, mais en réalité elle vilipende les majorités.
Elle condamne comme étant « de droite », « d’extrême droite » ou « de fasciste » toute opinion, toute prise de position en désaccord avec leurs dogmes.
La post-gauche serait littéralement une religion selon plusieurs. Mais je préfère le terme parareligion, à cause de l’absence de tout aspect explicitement surnaturel.
Au lieu du « wokisme », je préfère parler de la post-gauche ou de la pseudo-gauche anti-Lumières.
6. Comprendre la post-gauche
L’ouvrage Cynical Theories de Helen Pluckrose et James Lindsay est peut-être la référence la plus importante – mais certainement pas la seule – pour bien comprendre la post-gauche et ses origines historiques et philosophiques. Une version française est disponible sous le titre Le triomphe des impostures intellectuelles.
Depuis la publication de cet ouvrage, les deux auteurs semblent avoir pris des chemins différents. Aujourd’hui, le discours de Lindsay est très anti-communiste et il associe le « wokisme » au marxisme. Mais la post-gauche s’est éloigné du marxisme. Elle est au mieux post-marxiste ou néo-marxiste, une sorte de pseudo-marxisme lobotomisé qui négligent les questions économiques, dépourvu de tout but concret et obsédé par des questions identitaires. Mais cela n’enlève rien à l’importance et à la pertinence de cette collaboration avec Helen Pluckrose.
7. D’autres références
Il y a de nombreux autres ouvrages qui traitent de la post-gauche. L’ouvrage collectif Identité, « race » et liberté d’expression et le livre La pensée woke sont des publications québécoises, tandis que les livres de Braunstein, de Heinich et de Roza sont français.
Il y a un consensus qui se dégage de cet ensemble d’ouvrages : le wokisme serait une idéologie totalitaire et semblable à une religion.
8. Attributs de la post-gauche
La post-gauche est surtout américaine, bien qu’inspirée en partie du néo-marxisme allemand et du postmodernisme français. Ces thèmes principaux sont le néoracisme et la théorie du genre.
Étant anti-Lumières, la post-gauche est par conséquent anti-européenne, d’où son préjugé contre les « Blancs ». Elle est pro-islam car elle voit l’islam comme la religion des dominés, des non-Blancs.
La post-gauche ignore la distinction entre attributs innés et changeables, se permettant ainsi de confondre race et religion. Elle est atteinte d’identitarisme obsessionnel. Cet identitarisme devient problématique lorsqu’il empiète sur l’universalisme, l’identité du groupe devenant plus importante que notre humanité commune. L’on constate justement cet excès malsain chez la post-gauche.
Quoique se prétendant de gauche, elle favorise l’essor de la droite politique en attisant le racisme et en discréditant la gauche.
Ayant abandonné les questions de classe, son programme est surtout moralisateur, sans but concret.
L’antidote à la post-gauche (et au racisme et au néoracisme), c’est l’universalisme.
9. Éviter d’amalgamer « race » et religion
Dans son histoire du racisme, Not So Black and White, Kenan Malik affirme que ce n’est pas la race qui a donné naissance au racisme. Au contraire, c’est le racisme qui a donné naissance au concept de race. C’est dans ce sens que l’on peut dire que la « race » est une construction sociale, c’est-à-dire, inventée afin le légitimer les inégalités et préjugés préexistants.
Soit. Il fut une époque où l’on essayait de justifier même les différences de classes en alléguant une infériorité innée de la classe ouvrière, comme si celle-ci constituait une « race » à part.
Mais plus généralement, la « race » n’est pas une pure construction sociale, car il y a un aspect biologique, car les termes « race » et « racisme » se réfèrent à des attributs innés et immuables de l’individu, et c’est justement pour cela que le racisme est si condamnable. Le racisme, c’est le dénigrement des personnes pour ce qu’elles sont, pas pour ce qu’elles font. Il est important de ne pas oublier cet aspect, car certains apologistes religieux essaient de nous berner en utilisant le terme « racisme » là où il est tout à fait inapproprié.
La religion, cependant, est une opinion ou une appartenance à un groupe idéologique. Cette opinion ou cette appartenance n’est pas innée. Elle peut très bien changer, parfois très facilement. Il faut éviter le terme « racisme » si le groupe visé est défini par un attribut changeable, comme l’appartenance religieuse. Ainsi, il ne faut pas essentialiser, c’est-à-dire racialiser, l’identité religieuse. Au lieu de dire « racisme antimusulman », les expressions « préjugé antimusulman » ou « parti pris antimusulman » sont plus justes, car l’islam n’est pas une « race ». (Et en passant, il va sans dire que le terme « islamophobie » est à éviter complètement.)
Confondre « race » et religion, c’est comme l’interdiction de l’apostasie en islam, la négation de la liberté de conscience. C’est une attitude tribale, une mentalité de l’Antiquité, où chaque tribu avait sa religion. Cela nous amène au multi-tribalisme que l’on appelle souvent multiculturalisme par euphémisme.
10. Critiques de l’universalisme et des Lumières
Selon Tamara Thermitus, présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) en 2017, dans un texte sur pivot.quebec
, il s’agit d’un faux universalisme, une vision étriquée des « Blancs », c’est-à-dire des Européens, et un masque pour le suprémacisme blanc.
Selon le journaliste américain Jamelle Bouie, dans un texte, « Le côté obscur des Lumières » sur Slate, les Lumières constituent un prétexte pour dédouaner le colonialisme. Selon Bouie, le racisme serait une invention des Lumières.
Selon Max Horkheimer et Theodor Adorno de l’École de Francfort, auteurs de La dialectique de la raison, il y a une convolution ou « dialectique » liant les Lumières avec la mythologie, celles-là produisant celle-ci, et inversément. Le résultat, ce serait la dégénérescence des sociétés modernes en dystopies. Ainsi, les Lumières auraient généré le nazisme et le stalinisme !
11. Répondre aux critiques de l’universalisme
Si l’universalisme des Lumières est trop restreint, trop européen, il s’agit de l’étendre aux autres cultures et non de rejeter cet universalisme.
Les préjugés ethniques ou raciaux ont existé bien avant le siècle des Lumières, sous la forme de xénophobie ou d’ethnocentrisme, bien que l’utilisation du mot « racisme » date de la fin du XIXe siècle.
Rejeter les Lumières sous prétexte que celles-ci auraient inventé le racisme (la pseudoscience raciste), c’est comme rejeter la science sous prétexte que des pseudosciences existent.
Les rationalisations pseudoscientifiques du racisme étaient la conséquence évidente d’intérêts économiques écrasants et de préjugés préexistants que de nombreux penseurs prétendument rationnels de l’époque n’ont pas remis en question. Le problème ici n’est pas les Lumières, mais plutôt l’avidité, l’hypocrisie, l’ethnocentrisme et des défaillances similaires.
La solution évidente est de prolonger et de compléter le programme même que Thermitus, Bouie, Horkheimer et Adorno dénoncent. C’est la gauche universaliste qui doit faire cette tâche cruciale de poursuivre la réalisation des Lumières.
12. Au-delà de l’eurocentrisme
Il n’est pas vrai que les penseurs des Lumières se soient limités à une vision étriquée européenne. Plusieurs ont cherché à outrepasser ce cadre. Ils ont imaginé l’Europe telle qu’elle serait vue à travers les yeux des autres.
Dans ses Dialogues de M. le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique (1703), Lahontan imagine une conversation entre un Français et un Huron du nom d’Adario. Bien qu’amis, chacun critique sévèrement les mœurs et coutumes de la société de l’autre.
Dans les Lettres persanes (1721), Montesquieu décrit la France du XVIIIe siècle vue à travers les yeux de deux voyageurs persans. L’on se moque de la société française de l’époque.
Au chapitre « De la Chine » de son Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire insiste sur l’ancienneté et la grandeur de la civilisation chinoise. Il vante les savoirs chinois, trouvant certaines compétences supérieures chez les Chinois et d’autres supérieures chez les Européens. Un petit bémol : Voltaire laisse voir ses préjugés religieux lorsque, pour disculper les Chinois, il les tient pour déistes, non pas pour athées (que Voltaire tenait en horreur).
Dans son Supplément au voyage de Bougainville (1772), Diderot imagine des échanges entre des Tahitiens et des voyageurs français. Un vieillard tahitien dénonce les visées impériales européennes en disant, « Si un Tahitien débarquait un jour sur vos côtes, et qu’il gravât sur une de vos pierres ou sur l’écorce d’un de vos arbres : Ce pays est aux habitants de Tahiti, qu’en penserais-tu ? »
13. Qui sont les véritables suprémacistes ?
La post-gauche accuse les Lumières de promouvoir un universalisme qui ne serait qu’un masque pour le suprémacisme « blanc ». Mais ce sont plutôt les religions abrahamiques qui sont suprémacistes. L’universalisme du christianisme et de l’islam, c’est-à-dire leur prosélytisme, est effectivement un masque pour leur suprémacisme religieux. Seules les personnes converties à l’une ou l’autre religion sont incluses dans son « univers ».
La post-gauche elle-même prône une complaisance malsaine à l’égard de l’islam, une religion diablement identitaire et tout à fait suprémaciste. D’ailleurs, l’idéologie de la post-gauche constitue elle-même un suprémacisme – un chauvinisme – américain, qui applique partout une vision de la question raciale qui est en fait particulière aux États-Unis.
14. Racisme et antiracisme
Selon le racisme classique européen, l’Europe serait l’origine de la plus haute civilisation. Ce racisme constitue un tribalisme rationalisé par la pseudoscience, par exemple la pseudoscience raciale nazie. Ce racisme exagère les différences biologiques entre groupes dits « raciaux » et fait un classement hiérarchique de ces groupes. Il prône une discrimination négative contre les groupes dits « inférieurs ».
Pour les néoracistes de la post-gauche, qui se prétendent faussement anti-racistes, l’Europe demeure le centre de tout, mais elle est maintenant l’origine de tous les maux, de toutes les oppressions. Le néoracisme véhicule des préjugés contre certains groupes considérés dominants, surtout contre la majorité dite « blanche ». Il pratique un multi-tribalisme rationalisé par le postmodernisme et rebaptisé « multiculturalisme ». Les néoracistes sont obsédé par l’identité raciale, dont ils exagèrent l’importance. Toutefois, ils n’ont aucune définition claire, ni de la « race » ni du « racisme », permettant ainsi de racialiser l’appartenance religieuse. Pour eux, toute inéquité doit être le résultat d’injustices et leur solution est la discrimination positive en faveur des groupes « opprimés » ou « marginalisés ».
Finalement, une approche antiraciste authentique, c’est-à-dire universaliste, favorise le daltonisme en matière de couleur de la peau et considère que l’identité raciale de l’individu n’est qu’un attribut parmi tant d’autres. On reconnaît l’aspect inné de la « race », mais reconnaît aussi que tous les humains appartiennent à la même « race ». On respecte la liberté de conscience. Les antiracistes universalistes s’opposent à la discrimination. Toutefois, ils reconnaissent qu’une discrimination positive exceptionnelle et temporaire peut être justifiée dans des situations d’injustices historiques majeures.
15. Eurocentrisme et « blanchité »
La post-gauche nie l’existence, voire la possibilité, du racisme anti-blanc, tout en le pratiquant. Pour la post-gauche, le racisme est toujours à sens unique : ce sont toujours les Blancs qui sont racistes et ce sont toujours les non-Blancs qui sont les cibles de ce racisme.
Donc la post-gauche refuse de reconnaître le préjugé anti-Québécois, un thème majeur de l’histoire du Canada et un aspect important de l’opposition à la laïcité au Canada anglais. Après tout, les Québécois ne sont que des Blancs!
Elle néglige aussi le danger que l’antisionisme dérive vers l’antisémitisme. Après tout, les Juifs ne sont que des Blancs.
La post-gauche refuse aussi de reconnaître le racisme anti-noir et l’esclavagisme chez les arabo-musulmans. Car, selon les dogmes post-gauche, les non-Blancs ne peuvent être racistes !
16. Réponse d’Amin Maalouf
Dans son essai Le dérèglement du monde, l’écrivain libano-français et secrétaire de l’Académie française Amin Maalouf fait un éloquent plaidoyer pour l’universalisme.
« Contrairement à l’idée reçue, la faute séculaire des puissances européennes n’est pas d’avoir voulu imposer leurs valeurs au reste du monde, mais très exactement l’inverse : d’avoir constamment renoncé à respecter leurs propres valeurs dans leurs rapports avec les peuples dominés. Tant qu’on n’aura pas levé cette équivoque, on courra le risque de retomber dans les mêmes travers. »
« La première de ces valeurs, c’est l’universalité, à savoir que l’humanité est une. Diverse, mais une. De ce fait, c’est une faute impardonnable que de transiger sur les principes fondamentaux sous l’éternel prétexte que les autres ne seraient pas prêts à les adopter. […] »
Suggestions de lecture
Cinq autres livres, y compris le mien, Stillbirth, qui paraîtra prochainement en français chez L’Harmattan, sous le titre Une caricature de laïcité, l’échec du sécularisme dans le monde anglophone.
Bibliographie
- Antonius, Rachad ; Baillargeon, Normand, Identité, « race », liberté d’expression, Perspectives critiques sur certains débats qui fracturent la gauche, Québec, Presses de l’Université Laval, 2021.
- Bouie, Jamelle, « The Enlightenment’s Dark Side », Slate, 2018-06-05, <https://slate.com/news-and-politics/2018/06/taking-the-enlightenment-seriously-requires-talking-about-race.html> (consulté le 2024-03-26).
- Braunstein, Jean-François, La religion woke, Paris, Grasset & Fasquelle, 2022.
- Heinich. Nathalie, Le wokisme serait-il un totalitarisme ?, Paris, Albin Michel, 2023
- Horkheimer, Max ; Adorno, Theodor, La dialectique de la raison, Paris, Gallimard, 1983.
- Kahn, Rachel, Racée, Paris, Éditions de l’Observatoire, 2021.
- Libres penseurs athées, « Manifeste pour l’universalisme », Libres penseurs athées, 2022-10-30, <https://www.atheologie.ca/manifeste/manifeste-universalisme/> (consulté le 2024-03-26).
- Malik, Kenan, Not So Black and White, London, Hurst & Company, 2023.
- Maalouf, Amin, Le dérèglement du monde, Paris, Éditions Grasset, 2009.
- McWhorter, John, Woke Racism, New York, Penguin Portfolio, 2021.
- Mohammed, Yasmine, Lever le voile, Jet Bleu éditrice, 2022.
- Neiman, Susan, Left Is Not Woke, New York, Polity, 2023.
- Pluckrose, Helen ; Lindsay, James, Cynical Theories, Durham, Pitchstone, 2020.
- Pluckrose, Helen ; Lindsay, James, Le triomphe des impostures intellectuelles, Saint-Martin-de-Londres, H&O éditions, 2021.
- Rand, David, « Quatorze observations à propos de la post-gauche », Blogue David Rand, 2023-09-17, <https://blog.davidrand.ca/14-observations-a-propos-post-gauche/> (consulté le 2024-03-26).
- Rand, David, Stillbirth, The Failure of Secularism in the English-Speaking World, Montréal, Atheology Publications, 2022.
- Rand, David, Une caricature de laïcité, l’échec du sécularisme dans le monde anglophone, Paris, L’Harmattan, 2024 (à paraître).
- Roza, Stéphanie, La Gauche contre les Lumières ?, Paris, Fayard, 2020.
- Santarossa, David, La pensée woke, Montréal, Liber, 2022.
- Soler, Jean, La violence monothéiste, Paris, Éditions de Fallois, 2008.
- Thermitus, Tamara, « Les yeux grands ouverts, débusquons l’universalisme », Pivot Québec, 2023-03-21, <https://pivot.quebec/2023/03/21/les-yeux-grands-ouverts-debusquons-luniversalisme/> (consulté le 2024-03-26).
Bravo! Bonne présentation!