Une initiative du Council of Ex-Muslims of Britain (CEMB)
que nous, Libres penseurs athées—Atheist Freethinkers, signons.
Le 22 août 2020 a été choisi par une coalition internationale de groupes d’ex-musulmans pour marquer la première Journée Apostasie. L’apostasie (ردة ou ارتداد), c’est l’abandon de ou le renoncement à sa religion. Ce geste est un délit criminel dans 16 des 49 pays à majorité musulmane et passible de la peine de mort dans les pays suivants : Afghanistan, Iran, Malaisie, Maldives, Mauritanie, Qatar, Arabie saoudite, Somalie, Émirats arabes unis et Yémen. Au Pakistan, l’incroyance en dieu est passible de la peine de mort tel que stipulé dans une loi anti-blasphème. En Arabie saoudite, l’athéisme est assimilé au terrorisme. Dans plusieurs pays sans peine de mort, y compris le Bangladesh et en Inde où les musulmans sont minoritaires, les islamistes assassinent les personnes qu’ils considèrent apostates. Dans de nombreux pays, tels qu’en Europe et en Amérique du Nord, les apostats peuvent faire face à des menaces, à l’ostracisme et à la violence de type « honneur », y compris de la part de leur famille. Des personnes des milieux juifs orthodoxes, chrétiens, hindous et d’autres peuvent également être confrontées à l’ostracisme et à la violence pour apostasie.
Le 22 août 2020 a été retenu pour cette Journée Apostasie puisque c’est la date choisie par l’ONU pour sa Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions. D’ailleurs, la fin-aôut correspond à la seconde vague d’exécutions en masse d’apostats en Iran en 1988 après de courts « procès ».
Des milliers de personnes qui ont répondu négativement aux questions telles que « Êtes-vous musulman(e) ? », « Croyez-vous en Allah ? », « Le Saint Coran est-il la parole d’Allah ? », « Acceptez-vous le Saint Muhammad comme le Sceau des prophètes ? », « Jeûnez-vous pendant le Ramadan ? », « Priez-vous et lisez-vous le Saint Coran ? » furent sommairement exécutées.
À l’occasion de cette Journée Apostasie nouvellement établie, nous renouvelons les appels à :
- commémorer les victimes des lois sur l’apostasie ;
- mettre fin à la criminalisation de l’apostasie et à la peine de mort pour apostasie dans les pays où sévissent des lois islamiques ;
- mettre fin à l’ostracisme, aux menaces et à la violence de type « honneur » exercés par les familles d’apostats ;
- affirmer la liberté de pensée, de conscience et de croyance, ainsi que d’opinion et d’expression, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU (Articles 18 & 19).
très intéressant, bon travail et merci d’avoir partagé un si bon blog.