« L’islam fabrique de déséquilibrés ? »

Wafa Sultan, avec la participation de Christine Tasin et Maurice Saliba,
Éditions Riposte Laïque, Gisors, France, 2016

Recension par Pierre Thibault

2017-08-24

L’islam fabrique de déséquilibrés

Wafa Sultan est une psychiatre américaine d’origine syrienne. Elle est en très bonne position comme témoin des effets de l’islam contre le peuple et sa formation professionnelle lui permet de bien comprendre la situation. Ici, on nous présente un point de vue psychologique et personnel sur le sujet traité. Cela fait changement des livres ayant un point de vue plus philosophique ou analytique que l’on rencontre généralement sur ce genre de sujet.

Ce qu’elle nous dit est que les croyances sont très importantes pour l’être humain. Dès le début de la vie, la personne se fait un modèle du monde qui l’entoure grâce à ses expériences. Ce modèle fonctionne par addition en se modulant pour incorporer les nouvelles expériences qui se présentent tout au long de la vie. Donc, les premières expériences acquises lors l’enfance forme la base de la pensée de l’individu.

Selon l’auteure, si l’on met dans la tête de belles choses aux enfants, leur cerveau se nourrira de ces bonnes idées et l’on fera fleurir des enfants épanouis. Par contre, si on nourrit ces mêmes enfants au Coran à répéter des versets haineux, xénophobes, antisémites, homophobes et misogynes, alors on aura des individus déséquilibrés et frustrés. En fait, ce que nous rappelle Wafa c’est la puissance des mots. L’enfant qui nait dans la culture musulmane n’entendra que deux réponses possibles pour toute initiative originale: « c’est honteux » ou « c’est interdit ». Il ne faut donc pas se surprendre si cela tue toute créativité ou originalité chez cet enfant.

En fait, c’est toute la culture musulmane qui est malade. Les bases de cette culture sont inspirées de l’épée, de la guerre, du pillage et de la peur. C’est une culture qui ne valorise pas le travail créateur comme celui par exemple de travailler la terre pour semer et pour plus tard récolter comme l’occident sait le faire. À la place, cette culture valorise le pillage de l’autre qui est vu comme un ennemi. L’autre est toujours vu comme un ennemi à exterminer. D’ailleurs, les pays musulmans sont plutôt stériles sur le plan des idées car ils n’ont plus ou moins que la culture musulmane qui est très pauvre et une répétition sans fin du Coran. Comparativement aux autres pays, il y a beaucoup moins de création artistique, littéraire ou scientifique.

Ce qui est amusant de ce livre est qu’il est rempli d’exemples anecdotiques pour illustrer la puissance des mots. Et il y a de nombreux exemples très positifs et cela apporte beaucoup de lumière sur un sujet assez noir. Un petit côté personnel qui fait du bien.

Bien que j’ai bien apprécié ce livre, il y a certaines choses que j’aime moins. Par exemple, parfois l’auteure se met à parler de dieu comme s’il s’agissait d’une chose réelle ou encore l’auteur s’emporte à nous expliquer ce qu’est la vraie spiritualité. Mais ces commentaires occupent une place très limitée dans le livre. Aussi, l’auteure tente de prouver ses points par des exemples concrets de comportement individuel. Le problème est que les exemples donnés ont très peu de valeur au niveau statistique (population de 1) et c’est donc insuffisant pour confirmer une hypothèse. Il y a donc un certain manque de rigueur scientifique. De plus, l’auteure confond faits scientifiques et croyances et c’est évidement une grave erreur.

Ce livre est édité par Riposte laïque (RL), un mouvement qui se dit ouvertement contre l’islam politique, ce en quoi nous sommes d’accord. Il a été la cible d’accusations de rapprochement avec l’extrême droite et tend à promouvoir les valeurs chrétiennes. Nous ne sommes pas d’accord sur ces derniers points. Par contre, nous savons combien les médias ont l’habitude d’accuser de fascisme tout ce qui bouge s’il n’adopte pas une attitude de complaisance, voire d’à-plat-ventrisme, à l’égard de l’islam et de l’islamisme. Étant donné cette attitude, l’auteure Wafa Sultan a sûrement été éconduite par d’autres maisons d’édition avant de publier son brûlot chez RL. Alors, recevons ses propos avec enthousiasme tout en gardant un œil sceptique sur leur provenance.

Malgré tout, un très bon livre pour comprendre de façon concrète les méfaits de l’islam et toute la violence de la culture musulmane. Un livre que beaucoup devraient lire pour briser l’ignorance et les préjugés sur l’islam.

2 commentaires sur “« L’islam fabrique de déséquilibrés ? »
  1. Claise dit :

    C’est incroyable que des gens même intelligents parle du coran comme étant un livre alors qu’avant Gutemberg le livre n’existait pas et que le premier coran a été imprimé en 1540 et pas par des imams mais par des vénitiens qui ont aussi imprimé la bible en trouvant les textes sur quoi ?… des parchemins dont personne ne connais l’origine ! Réveillez vous et cessez de parler d’un livre qui n’a jamais existé !

  2. Y. Erwmer dit :

    Livre très intéressant qui aborde l’Islam sous un autre angle que la plupart des autres livres traitant du sujet – l’angle d’une psychiatre quant au conditionnement et au lavage de cerveau.

    En 14 siècles, le monde musulman a publié moins de livres que l’Espagne en un an : tout est dit quant à la curiosité intellectuelle du monde musulman.

    L’astrophysicien Neil de Grasse, quant à lui, nous dit que seuls trois scientifiques musulmans (à double nationalité) ont reçu un prix Nobel SCIENTIFIQUE lorsque la Suède en a fourni 20, la Suisse 22, le Japon 25 ou le Royaume-Uni 113, C’est dire la curiosité intellectuelle de ce monde ! (1.8 milliard, soit 24% de la population mondiale).

    Par contre, certains exemples ne sont que des exemples et vu qu’ils ne sont pas appuyés par des statistiques – ils ne démontrent rien.

    Mais gros bémol à mon sens :

    En début d’ouvrage, Wafa Sultan illustre la façon dont une théorie peut être invalidée en utilisant le parallèle avec une unique maille de tricot qui se défait suffit pour que tout le tricot commence à se désintégrer. Tout scientifique est d’accord avec ce principe.

    Mais elle se prend à son propre piège par la citation d’exemples en les assimilant à des démonstrations – ce qui n’est pas très scientifique. Un exemple, particulièrement, étant faux, me fait douter de tous les autres exemples : Isaac Perlman n’a jamais été guitariste et une guitare n’a pas quatre cordes mais six.

    Du coup, que valent les autres exemples ? Inventés, vérifiés, documentés ?

    Dommage pour ce manque de rigueur intellectuelle.

    À moins que l’erreur vienne du traducteur, M. Saliba (dont j’ai lu d’autres ouvrages). On sent qu’il n’est pas francophone, ce qui rend la lecture de l’ouvrage pénible. Son français est lourd, truffé de faux sens et approximatif. Une révision par un véritable francophone aurait été souhaitable – c’est ce que tout traducteur consciencieux aurait exigé.

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