Les femmes et le Coran

Pierre Cloutier ll.m

2016-03-08

[1] Pour la journée internationale des femmes, je voudrais exprimer ma solidarité avec tous ces êtres humains qui composent la moitié du monde et leur rendre hommage.

[2] Comme mon philosophe favori, Michel Onfray, je partage avec lui 5 valeurs de base : liberté, égalité, fraternité, féminisme et laïcité.

[3] Comprenez-moi bien : je ne suis pas un homme « rose », je suis bien dans ma peau comme homme et je ne ferai pas le guignol en me mettant du rouge à lèvres pour exprimer ma « prétendue » solidarité avec ma conjointe et les femmes en général. Je vais juste me contenter d’être conséquent avec moi-même, d’être aimant et respectueux et de partager équitablement dans ma vie quotidienne les tâches ménagères de base. Pour le reste, j’assume ma masculinité et ses défauts.

[4] Ceci étant dit, je ne peux passer sous silence la journée internationale des femmes sans parler de la condition de la femme en islam et sans me demander comment il se fait, que chez nous, où les femmes ont fait des progrès considérables dans la revendication de leur droit fondamental à l’égalité, certains groupes féministes, notamment la Fédération des femmes du Québec et une certaine gauche dogmatique et multiculturaliste, toujours prêts et prêtes à monter aux barricades pour défendre « la pauvre femme musulmane » qui veut porter « librement » la burqa ou le niqab ou s’attaquer, comme on l’a vu, à la Charte dite des valeurs québécoises, présentée en 2012 par le ministre Bernard Drainville—et qui a été une des causes de la défaite de son parti—sont muets et muettes comme des carpes et obéissent à la loi de l’omerta la plus totale lorsqu’il s’agit de dénoncer HAUT ET FORT la condition des femmes musulmanes et les « horreurs » contenues dans le Coran, le livre sacré de cette secte devenue religion officielle, en pleine expansion prosélyte universelle et possédant un bras armé qui tue, égorge, décapite, viole et pille avec la bénédiction d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

[5] Ces horreurs, je vous les livre sans plus tarder et je mets quiconque au défi de les contredire de façon honnête et rigoureuse.

SUR LES RELATIONS SEXUELLES

Sourate 2–Verset 223. Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants !

[6] « Vos épouses sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ comme et quand vous le voulez ». Chez nous, en droit criminel, on appelle cela communément un viol punissable par l’emprisonnement. Mais dans le Coran, c’est la loi d’Allah et la loi d’Allah c’est une norme législative qui s’impose à tous les musulmans. Comment peut-ont avoir l’assurance que ce verset n’est pas lu et enseigné dans toutes les mosquées et écoles coraniques du Québec ?

SUR LES RELATIONS MATRIMONIALES

Sourate 4–Verset 34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !

[7] Vous avez bien lu, j’espère. Les hommes ont autorité sur les femmes, parce qu’Allah—sans doute un homme—l’a voulu et parce qu’ils ont le pouvoir financier. La femme doit se la fermer et obéir à son mari. Si le mari craint la désobéissance, ce sont les mesures de coercition qui vont jusqu’aux voies de fait. Chez nous, en droit criminel, c’est un acte criminel, punissable dans les cas les plus graves par l’emprisonnement. Mais ici, c’est la loi d’Allah et tous les musulmans doivent obéir à la loi d’Allah, qui est supérieure à celle des peuples souverains.

SUR LES MENSTRUATIONS DES FEMMES

Sourate 2–Verset 222. Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes.—Dis : « C’est un mal. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient »

[8] Comment le cycle menstruel des femmes peut-il être un « mal » pour l’islam puisqu’il permet d’augmenter sans cesse le nombre de la « oumma » qui est, selon le Coran, la meilleure communauté au monde ? Pourquoi cette haine des corps féminins ?

SUR LA PLUS VIEILLE ÉTREINTE DU MONDE

Sourate 24–Verset 2. La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l’exécution de la loi d’Allah—si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition.

[9] N’est-ce pas là une norme contraire à la Déclaration universelle des droits de « l’homme » et de la Charte canadienne des droits et libertés qui interdit les peines et les traitements cruels et inusités ? Mais, encore là, c’est Allah qui parle et en islam tous doivent obéissance et soumission à Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

SUR L’HÉRITAGE

Sourate 4–Verset 11. Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse, s’il a un enfant. S’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s’il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part d’Allah, car Allah est, certes, Omniscient et Sage.

[10] Allo égalité ! Un fils = 2 filles. C’est la loi d’Allah mes amies. Quand on pense que la ministre de la Justice du Québec, Stéphanie Vallée, se fait la chantre de « l’union spirituelle » qui n’emporte pas de conséquences civiles prévues au Code civil du Québec—dont la séparation équitable du patrimoine familial—et qui ouvrirait la porte toute grande à l’application de la charia et du droit musulman, y a vraiment de quoi susciter la colère de la moindre féministe qui a une tête sur les épaules. Mais non, pas à la Fédération des femmes du Québec ni dans la gauche dogmatique et multiculturaliste qui préfère se porter à la défense de la pauvre femme musulmane qui veut, par « choix libre et éclairé » s’exhiber avec la burqa à la cérémonie de prestation du serment de citoyenneté du Canada, le « plus meilleur pays au monde » d’une « petite mère à l’autre ». Même le Parti Québécois se fait prendre à ce petit jeu en acceptant, comme il l’a fait récemment, d’appuyer la motion de Françoise David sur la prétendue « islamophobie » de certains Québécois dans les médias sociaux. On croit rêver devant tant de bêtises.

SUR L’AMOUR LIBRE

Sourate 4–Verset 15. Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d’entre vous. S’ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu’à ce que la mort les rappelle ou qu’Allah décrète un autre ordre à leur égard.

[11] Ce verset vise les femmes des musulmans qui ont droit, par ailleurs, selon le Coran, d’en posséder 4—en plus des esclaves. Si elles ont le malheur d’avoir des relations sexuelles avec un autre homme et que 4 hommes témoignent contre elles, ce sera l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération autre que la mort, à moins qu’Allah en décide autrement. Qui va prendre la décision au nom d’Allah ? Un imam, un cheikh, un père de famille, un frère, un cousin ? Certainement pas une femme en tout cas, n’est-ce pas ?

SUR LA RÉPUDIATION DES FEMMES

Sourate 65–Verset 1. Ô Prophète ! Quand vous répudiez les femmes, répudiez-les conformément à leur période d’attente prescrite ; et comptez la période ; et craignez Allah votre Seigneur. Ne les faîtes pas sortir de leurs maisons, et qu’elles n’en sortent pas, à moins qu’elles n’aient commis une turpitude prouvée. Telles sont les lois d’Allah. Quiconque cependant transgresse les lois d’Allah, se fait du tort à lui-même. Tu ne sais pas si d’ici là Allah ne suscitera pas quelque chose de nouveau !

[12] Quand tu veux te débarrasser de ta femme, en islam, ce n’est pas très compliqué : Tu les enfermes dans ta maison—la prison des femmes musulmanes—tu attends un petit peu et puis tu les jettes à la rue comme un vieux sac de poubelles. Voilà la loi d’Allah, mes amies.

[13] Comme démocrate, quand je lis tout cela, je sens la colère monter en moi. Et si j’étais une femme, je me demande comment je me sentirais. Bonne fête quand même chères amies. S’il n’y avait pas vous sur cette terre, la vie serait bien triste. Et personnellement je vous aime mieux « au naturel » que voilée de la tête aux pieds comme un sac de patates. Vous ne trouvez-pas que ça sent la peste brune, tout cela ? Il faut relire Camus.

[14] Quant aux prétendues féministes de la FFQ et de la gauche dogmatique et multiculturaliste, je les emmerde, à pied, à cheval et en voiture. On peut toujours se prémunir contre la violence, mais contre la bêtise, on est toujours désarmé.

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