David Rand
Date de publication : 2024-09-20
L’impayable Amira Elghawaby a été nommée « représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie » par le gouvernement de Justin Trudeau en janvier 2023. Il est à noter que son mandat n’inclut aucune définition de cette « islamophobie » et associe celle-ci au « racisme systémique » et à la « discrimination raciale », comme si la religion de l’islam était une race, ce qui est évidemment faux. Ainsi, elle a le mandat de « favoriser la sensibilisation à l’identité diversifiée et intersectionnelle des musulmans au Canada », ce qui indique sans ambiguïté que ce mandat s’inspire fortement des idéologies faussement antiracistes importées des États-Unis.
Mme Elghawaby a déjà fait les manchettes plusieurs fois pour ses déclarations tendancieuses, manifestant une prédilection pour les privilèges religieux, surtout pour l’islam. L’Assemblée nationale du Québec a déjà demandé sa démission, dans une résolution adoptée le 31 janvier 2023, pour avoir accusé les Québécois de sentiments antimusulmans.
Récemment, Mme Elghawaby a fait une déclaration encore plus explicite et extravagante. Dans le cadre de la controverse autour des manifestations propalestiniennes sur plusieurs campus canadiens, elle a écrit, le 30 août 2024, une lettre aux collèges et aux universités du pays dans laquelle elle recommande d’« accroître la représentation des professeurs musulmans, palestiniens et arabes » et elle demande une réponse d’ici le 30 septembre.
Or, cette recommandation pose de nombreux problèmes. Non seulement une fonctionnaire fédérale s’ingère-t-elle dans les politiques d’embauche en éducation, une responsabilité provinciale, mais une telle mesure est tout à fait incompatible avec la laïcité de l’État québécois. Si on peut embaucher un candidat ou une candidate sur la base de sa foi religieuse, alors rien n’empêche de congédier sur la même base. La discrimination positive sur la base de l’identité raciale est déjà assez controversée et problématique, mais étendre cette discrimination au domaine des croyances religieuses serait une dérive très grave. Ce serait jeter la liberté de conscience par la fenêtre et amalgamer complètement identité raciale et appartenance religieuse (ce que font régulièrement, soit dit en passant, les islamistes afin de protéger leur idéologie de toute critique).
Ces déclarations d’Elghawaby sont si énormes que, le 17 septembre 2024, l’Assemblée nationale a, une fois de plus, demandé sa démission. De plus, une autre motion, proposée le même jour, aurait exigé que son poste soit tout simplement aboli, mais Québec Solidaire (QS), prétendant que la « lutte contre l’islamophobie » demeure nécessaire, a bloqué cette motion. Trudeau, pour sa part, continue à appuyer celle qu’il a nommée au poste.
Amira Elghawaby est une agente du suprémacisme islamique. Ses intentions et son programme sont maintenant plus qu’évidents : promouvoir l’islam partout au Canada en prônant une discrimination positive en faveur des musulmans, s’opposer à la laïcité et s’opposer surtout à la Loi sur la laïcité de l’État au Québec. Les quelques personnalités — comme Charles Taylor et Julius Grey — qui ont si imprudemment appuyé Elghawaby dans le passé n’ont dorénavant aucune excuse. De plus, le terme tendancieux « islamophobie » est un leurre. Craindre une religion comme l’islam, surtout une de ses variantes intégristes, radicales ou politiques, n’a rien d’irrationnel. Au contraire, il est prudent et nécessaire de s’en méfier. De plus, ce terme est utilisé très souvent en lien avec le racisme, favorisant ainsi cet amalgame malsain de race et de religion.
Un autre événement survenu au Québec, presque simultanément, se déroule dans un tout autre contexte mais avec des implications semblables à celles de l’affaire Elghawaby. Le ministre de l’Immigration Jean-François Roberge a vertement critiqué l’humoriste Anas Hassouna pour ses déclarations à la radio de Radio-Canada. Hassouna a prétendu que François Legault aurait été élu premier ministre parce qu’il « a réussi à faire croire aux Québécois qu’un des problèmes les plus pressants du Québec, c’est que des femmes voilées enseignaient. » L’humoriste ajoute que Legault, ayant baissé dans les sondages, pour « se faire réélire, il va devoir faire quelque chose de tellement raciste que je pense qu’il va ramener l’esclavage. » Hassouna accuse le ministre Roberge d’avoir déformé ses propos mais, si l’on écoute la séquence radio, l’on constate que Roberge a pourtant très bien compris que Hassouna accuse Legault et les Québécois d’être motivés par le racisme, la haine et l’intolérance.
Anas Hassouna est un conformiste opportuniste. Il reprend, à sa façon « humoristique », la mythologie islamiste, c’est-à-dire le discours selon lequel la laïcité ne serait qu’un masque pour le « racisme » des Québécois. Ce discours est très à la mode chez une certaine « gauche », à laquelle appartient QS, par exemple. L’humoriste adopte cette mythologie, peut-être parce qu’il y croit, mais surtout parce qu’elle « pogne » en faisant rire les bobos. Et tout comme le mandat d’Amira Elghawaby s’inspire des idéologies américaines prétendument antiracistes, cette mythologie véhiculée par Hassouna dépend d’importations américaines, surtout cette référence à l’esclavage qui n’a aucun sens dans le contexte du Québec, du Bas-Canada ou de la Nouvelle France. Dans les deux cas — le mandat d’Elghawaby et le numéro d’Hassouna — la confusion entre race et religion est au cœur du discours.
Oui, les déclarations de ces deux personnalités sont insultantes pour les Québécois. Après tout, le taux de crimes haineux est moins élevé au Québec que la moyenne canadienne. Mais cela est secondaire. Le vrai problème, c’est la propagande antilaïque des islamistes et de leurs idiots utiles. L’attitude des Québécois qui se méfient de ceux et celles qui refusent d’enlever un signe religieux en allant travailler dans la fonction publique n’est pas un préjugé. Un préjugé est un pré-jugement, c’est-à-dire une opinion formée en l’absence des informations pertinentes. Au contraire, cette méfiance est un jugement sain et prudent, une opinion informée par la réalité de l’obscurantisme religieux.
Ce qu’il faudrait minimalement pour commencer à régler ce problème, c’est :
- la démission immédiate de Amira Elghawaby de son poste de représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie ;
- l’abolition de ce poste ;
- la répudiation, par la Chambre des communes du Canada, de la motion M-103, adoptée le 2017-03-23, qui condamne la soi-disant « islamophobie » et lie cette dernière au « racisme systémique » et
- la répudiation, par l’Assemblée national du Québec, de la résolution, adoptée le 2015-10-01, contre la soi-disant « islamophobie ».
Quant à Hassouna, puisqu’il est humoriste, rions ! Mais nous ne rions pas avec lui, mais de lui. Son numéro est minable et raciste.
Une fois de plus nous voyons la capitulation du Canada anglais. Silence radio à la Chambre des communes ou même Pierre Poilievre qui pourtant avait condamné sa nomination, est silencieux comme une carpe. Aucun gouvernement provinciaux (peu importe la couleur politique) n’a condamné cette ingérence de Mme Elghawaby dans le domaine de l’éducation, lequel est de juridiction provinciale.
En conclusion, il fut un temps pas si lointain au Québec, ou on exigeait que les enseignants soient catholiques ou protestants. Quel retour en arrière exigé par l’ineffable Amira Elghawaby
Un pays qui accepte la pratique de l’Islam est un pays qui accepte un système politico-religieux qui condamne la liberté de penser, qui cautionne les lapidations de femmes, les amputations de voleurs, l’appel au meurtre des Juifs, des homosexuels et des mécréants, ainsi que l’esclavage sexuel des non-musulmanes et la pédophilie.
Mauhammed Chrétien-Lacroix
Les Frères musulmans sont toujours actifs et ne sont pas prêts de lâcher le morceau. Et comme d’habitude, alors qu’ils restent bien tapis dans l’ombre, ils utilisent des femmes comme courroie de transmission de leur idéologie. Ça fait moins peur au monde que les barbus à turban. En bonne élève, madame Elghawaby s’acquitte fort bien de sa tâche.
Et le gouvernement du Canada tombe une fois de plus bêtement dans le panneau
Merci à Normand Baillargeon pour sa référence à Libres penseurs athées dans sa chronique du Devoir, des 5 & 6 octobre 2024.
Il y a longtemps que je vous cherchais !