Sondage Léger : Canadiens, croyance en dieu




Données tirées de : Un Québécois sur deux ne croit pas en Dieu, Stéphane Baillargeon, Le Devoir, 2021-10-22. Sondage réalisé en ligne du 8 au 10 octobre auprès de 1545 Canadiens.


2 commentaires sur “Sondage Léger : Canadiens, croyance en dieu
  1. Gilbert Corniglion dit :

    Le sondage est un outil, parmi bien d’autres, des sciences humaines, dont la sociologie.
    Tout sondage répond – en partie, c’est un début pour mieux cerner OBJECTIVEMENT la réalité – à une question, mais en soulève d’autres.
    C’est la méthodologie scientifique.
    Le résultat (50 % de Québécois ne croient pas) ne dit pas en quoi et en qui ils continuent de croire, ni en quoi et en qui croient les autres 50 % qui ne croient pas en dieu.
    Je fais l’hypothèse que bien davantage que les 50 % répondant croire en dieu, une énorme proportion de Québécois croient en n’importe quoi (dieu, les anges, les atomes crochus, le hasard, l’indicible, les mauvais esprits, les bons esprits, les spiritualités orientales ou indigènes, aux ondes, etc…. ce qui correspond à la définition de « n’importe quoi »).
    LA religion est un poison invasif inculqué de force ou en doses homéopathiques de génération en génération: ce n’est pas en une génération ou 2 qu’on élimine ce poisson. Il a des effets durables sur plusieurs siècles. Il suffit de voir de près comment, après 70 ans (2 générations 1 /2) de marxisme supposément athée, le christianisme orthodoxe (oriental, byzantin) est de nouveau présent, actif et polluant chez les Russes, Ukrainiens, Bielo Russes d’ex-URSS. Même chose en Pologne, Hongrie, pays baltes (après 45 ans de marxisme, soit 2 générations). La situation est pire dans les zones musulmanes de l’ex-URSS où l’islam résilient se réactive en islamisme pro taliban.
    Dire ne plus croire en dieu n’est pas un indice convaincant de déchristianisation. Au Québec, ne plus croire en dieu signifie majoritairement ne plus s’attrouper le dimanche à l’église, ne plus se coucher devant les injonctions puritaines du curé. Ce n’est pas adopter un narratif athée, une explication du monde dénué d’une « volonté supérieure ».
    GC

  2. Pierre Marchand dit :

    En effet. Il faudrait leur demander s’ils croient au ciel et à l’enfer, au diable, aux anges, au péché, au paradis terrestre, etc. On aurait un portrait plus juste.

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