Veronica Abbass
Le blogueur John Wilkins a publié son texte “La place de la religion dans les pays laïques démocratiques” Evolving Thoughts (Pensées en évolution) le 19 février 2015. Rédigé du point de vue d’un historien (et selon Wilkins, pour un historien, les deux derniers siècles constituent un passé « récent ») ses observations au sujet des différences et des similitudes entre catholicisme et islam méritent d’être lues et méditées :
Il existe une religion qui opprime les femmes, une religion adoptée avec enthousiasme par des groupes marginalisés, qui a horreur de la démocratie et a déclaré que le modernisme est une hérésie que les croyants de cette religion appellent « américanisme ». Cette religion, dont les gérants sont exclusivement des hommes, exige de ces adhérants une fidélité à un petit groupe de clercs outre-mer dans un pseudo-État établi par des extrémistes. Sa doctrine n’a certainement pas été adoptée de façon cohérente par beaucoup de ses adhérants qui se sont adaptés à la société civile démocratique. Pourtant, si on interprète cette doctrine au premier degré elle exige qu’une théocratie soit imposée sur toute la population vivant sous son régime. Elle est à la base de nombreuses guerres et atrocités, et elle collabore avec les dictatures dans la mesure où ces États dictatoriaux appuient les intérêts de cette religion, bien que celle-ci peut aussi parfois retourner contre ces États, selon les circonstances. …
Quelle est cette religion? C’est le catholicisme.
Wilkins pose la question, « Comment se fait-il que nous ne crions pas sur tous les toits que les catholiques constituent une menace pour nos valeurs, pour notre mode de vie et pour notre sécurité ? » Bien que nous protestions, ou du moins moi je proteste, non pas sur les toits mais par le biais d’articles publiés sur le site Canadian Atheist, Wilkins répond à sa propre question, expliquant pourquoi nous ne nous regroupons pas pour manifester contre le catholicisme et contre les catholiques :
C’est parce que les catholiques ont changé leur façon de vivre et, de ce fait, changé leur religion aussi. Dans le court intervalle d’un siècle (et croyez-moi, dans le cycle de vie d’une religion, c’est très court en effet) l’Église catholique, qui au début s’arrogeait le rôle d’arbitre théocratique de tout ce qui serait moral dans tous les pays, est devenue une religion parmi une pluralité de religions, points de vue et modes de vie. Il reste encore du progrès à faire, mais beaucoup est déjà fait.
Wilkins poursuit en faisant la prédiction suivante :
Le même phénomène se produira dans le cas de l’islam. En effet, les musulmans ont déjà adopté avec enthousiasme le sécularisme dans beaucoup de pays (l’Iran pré-révolutionnaire, la Turquie avant Erdogan, l’Indonésie). La plupart des extrémistes proviennent de la campagne, car les paysans sont toujours plus conservateurs que les citadins, peu importe la nation, l’éthnie ou la religion. Mais il y a une autre préoccupation à ne pas négliger : une sorte d’agneau sacrificiel, pour employer une métaphore religieuse.
Plusieurs évènements se sont produits depuis la publication de cet article de Wilkins : Avijit Roy et Washiqur Rahman ont été assassinés et Raif Badawi demeure incarcéré en Arabie Saoudite.
Il convient d’évaluer la pertinence des propos de Wilkins. A-t-il raison ?
Les extrémistes sont nombreux chez les musulmans, certes. Je soupçonne, par contre, que cette situation s’explique davantage par le déracinement, la dépossession et la marginalisation que par les doctrines de l’islam qui sont, on ne peut le nier, affreuses, tout comme chez les catholiques d’autrefois. N’importe quel groupe qui se trouve exilé, dépossédé et marginalisé sera un terrain fertile pour l’extrémisme. … Pour que les musulmans soient de bons citoyens d’un pays démocratique et séculier, il suffit qu’ils adoptent nos lois, nos valeurs civiques et nos pratiques. Et c’est bien cela qu’ils font. Mais si on les marginalise, les exclut du discours public et les prive de citoyenneté, on sait bien ce qu’on va récolter.
Wilkins est naïf. les catholiques n’ont pas changé ; ils se terrent en attendant que le monde gobe la fiction d’un pape bénin et moderne, un pape de XXIe siècle.
D’ailleurs, au Canada, l’influence de l’Église catholique s’étend du subtil au manifeste. Le gouvernement du Canada a créé un jour férié spécial, le 2 avril, en hommage au pape Jean-Paul II. Le cardinal Thomas Collins de Toronto a déclaré, lors d’une messe sans précédent tenue à l’Assemblée législative de l’Ontario, que le système scolaire catholique, payé par les contribuables de la province, est « un cadeau fait à la province entière ». Les étudiants dans ce système catholique continuent à lutter pour leur droit d’établir dans leurs écoles des associations étudiantes regroupant des gais et des hétéros. Ces exemples indiquent que les catholiques n’ont pas abandonné leur prétention à jouer un « rôle d’arbitre théocratique de tout ce qui serait moral » au Canada.
Si les pays démocratiques ouvrent leur discours public aux voix musulmanes, les musulmans changeront-ils ou bien se terreront-ils comme font les catholiques ? Si le comportement des catholiques au Canada et dans les pays où le catholicisme demeure important peut nous servir d’exemple, les musulmans apprendront des catholique à abandonner la violence et à utiliser des moyens politiques afin d’étendre leur influence.
Excellent, merci.
M. Wilkins aurait intérêt à s’informer sur l’Islam et surtout à lire le Coran et les Hadiths pour se rendre compte que l’Islam est une religion qu’on ne pourra jamais réformer. Le Coran est la parole de Dieu, transmise mot à mot, en arabe, par l’archange Jibril ( Gabriel) et quiconque en change une lettre est un apostât qui mérite la mort. L’Islam est un cancer qui produit de plus en plus de métastases et qui sera à la civilisation occidentale ce que les invasions barbares furent à l’empire romain d’occident.
Quant au catholicisme, malgré les soubresauts et hoquets de moribonds qu’il manifeste de plus en plus rarement, il devient ridiculement folklorique.
Entre les deux maladies mentales que sont ces deux religions, je considère que l’Islam est la plus dangereuse et la plus invasive car le Coran est immuable appelle à l’intolérance, au sexisme, au viol et au meurtre. Le catholicisme, quant à lui, est en train de s’éteindre lentement, mais sûrement.
Crisd
Tout a fait d’accord au mot à mot avec Crisd; ainsi je dénie à quiconque le droit de parler de cette « religion » s’il n’a pas lu le coran, une partie des adiths et surtout, surtout…. la vie de Mahomet qu’un groupe de « profilers » ou psy donnerait comme plus diabolique que Pol Pot du Cambodge.Et pour tout individu autre que musulman je cite 4 points entre 1000 autres…
1/Comment un dieu avec un peu de cervelle choisirait comme représentant un barbare pédophile analphabète ?
2/ le coran n’est pas « tombé » du ciel mais a été écrit en 24 ans par les 3 califes (successeurs)après Mahomet ; Abou bakr 2 ans puis assassiné; Omar 12 ans puis assassiné; et enfin Othman 10ans qui le termina, en fit écrire 300 exemplaires et l’envoya dans tout le royaume pour APPLICATION !!
3/ Mahomet pendant ces 22 ans avec sa vieille patronne-épouse Khadidja n’a pas bougé une oreille (il se serait fait coupé en morceaux) et après la mort de celle ci pris 13 épouses (dont la femme de son fils adoptif) et 25 concubines.(pour lm’anecdote il fit démembrer une femme qui s’était refusée à lui)
4/ Il égorgeait de SA main les prisonniers qu’on lui apportait ligotés
et faisait éxécuter tous les poètes ou gens d’esprit qui se moquait de ses visions.
Il a largement dépassé Torquemada un autre représentant d’un dieu toujours clément.
Question: La Terre devrait disparaître dans 4 milliards d’années qui peut me dire combien il y aura-t-il d’humains à la queue leu-leu attendant chacun l’inventaire de ces « péchés » et la « punition » édéquat ??Combien de millions de milliards ^à répartir enfer-paradis-enfer-paradis ????