Burkini : l’Association des femmes élues de l’Isère « lance un cri d’alarme », ledauphine.com, 2019-07-06.
L’Association des femmes élues de l’Isère (AFEI) a, lors de son assemblée générale, décidé de lancer un cri d’alarme auprès des élus des collectivités iséroises, en signant un texte pour réagir sur l’affaire du burkini dans la piscine Jean-Bron à Grenoble.
« L’égalité femme-homme, pourtant inscrite dans notre constitution, est menacée dans notre pays. Malgré les lois votées depuis des décennies et entrées dans les pratiques et les mœurs de notre société, l’AFEI constate que des tentatives de remises en cause se multiplient sous diverses formes, que nous dénonçons fermement. À Grenoble et à Villeurbanne, l’intrusion dans les piscines municipales, de femmes voilées et affublées de tenues ultracouvrantes, en dépit d’un règlement bien précis sur cette question, en est une preuve récente. »
La religion se vit dans la sphère privée. Quand elle s’exhibe, c’est qu’elle a une intention politique.Le document précise « Nous savons bien que ces attaques ont pour but de déstabiliser les principes et les lois de notre République, de les remettre en cause en ce qu’ils et elles ont contribué à permettre aux femmes de notre pays de s’affirmer en tant qu’égales des hommes, en tant que citoyennes à part entière. La religion se vit dans la sphère privée. Quand elle s’exhibe, c’est qu’elle a une intention politique. L’Association des femmes élues de l’Isère, qui s’inscrit depuis 1945 dans les principes républicains d’égalité entre les femmes et les hommes, souhaite alerter les maires, les élus locaux comme nationaux pour qu’ils exercent leurs responsabilités, à leur niveau, de gardiens de nos valeurs républicaines. Les faits constatés appellent à notre vigilance absolue. »
Cette association de femmes élues a bien compris que la campagne pour imposer le port du burquini a des buts purement politiques : banaliser et normaliser les pratiques promues par l’islam politique afin de faire reculer et les droits des femmes et la laïcité.
À noter que l’orthographe du mot « burkini » semble être en train de migrer vers « burqini » ou « burquini », afin de rappeler que cet accoutrement promu par les islamistes s’inspire fortement de la burqa. Le burquini, c’est la version aquatique de la burqa, c’est la burqa de bain.
Voir aussi :
- Burquini, violences…: « Notre complaisance n’est pas signe de tolérance, mais de faiblesse », Céline Pina, Le Figaro, 2019-07-05.
- Lois restreignant les couvre-visage et les signes religieux, Données mises à jour le 2019-07-07.
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