Pour la CEDH, l’atteinte au Prophète Mohammed n’est pas la liberté d’expression, La Cour Européenne des Droits de l’Homme a ainsi confirmé la condamnation de la justice autrichienne pour les propos de l’un de ses citoyens, Aşkın Kıyağan, Ömer Aydın, Tuncay Çakmak, Agence Anadolu, 2018-10-25
STRASBOURG – La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a statué que l’atteinte au Prophète Mohammed ne peut entrer dans le cadre de la liberté d’expression. La décision de la cour vient au sujet d’une affaire concernant un citoyen autrichien. L’homme avait en 2009 tenu des propos portant atteinte au Prophète des Musulmans. Il avait été condamné par la justice de son pays.
Saisie dans ce dossier, la CEDH a donné raison à la justice autrichienne. Dans une décision écrite publiée jeudi, la Cour européenne a statué que des propos portant atteinte au Prophète Mohammed ne peuvent être inscrits dans l’article 10 de la Convention des Droits de l’Homme, et ne peuvent donc entrer dans le cadre de la liberté d’expression.
La Cour a également indiqué que d’autres « attaques de ce type », tendent à renforcer les préjugés, et donc à mettre en péril la liberté religieuse en Autriche. Le verdict a été pris à l’unanimité, indique la CEDH. […]
Ainsi, la Cour donne ainsi priorité à la soi-disant « liberté religieuse » au détriment de la liberté d’expression. Très inquiétant. Cela équivaut à un délit de blasphème.
Est-ce que le fait que c’est propos soient vrais et d’intérêt publique est pris en compte? Le Coran lui-même ne porte-t-il pas atteinte au prophète Mohammed? Dans ce cas, faudrait-il interdire cet ouvrage?
Retrouvé dans mes archives.
Les Ministres des Affaires Etrangères européens, réunis en Conseil à Luxembourg lundi 24 juin 2014 , ont adopté les nouvelles « Lignes directrices de l’Union sur la promotion et la protection de la liberté de religion ou de conviction ». Rappelant la neutralité de l’UE vis-à-vis de toute religion ou croyance, ces lignes directrices constituent une boîte à outils pour aider l’Union à promouvoir la liberté de religion ou de conviction hors de ses frontières et faire face aux possibles violations de ce droit dans les pays tiers…..
….Concernant la liberté d’expression, l’UE réaffirme clairement le droit de critiquer et de tourner en ridicule une religion ou une croyance, tout en promouvant le respect et la tolérance entre les personnes de convictions différentes. Il est intéressant de souligner que si l’UE défend les droits des croyants et non-croyants, elle ne protège donc aucune religion ou croyance en tant que telle. Elle recommande également explicitement de décriminaliser le délit de blasphème dans les pays tiers concernés….