Eclaircie pour la liberté d’expression : l’historien Georges Bensoussan relaxé, Martine Gozlan, Marianne, 2017-03-07
Le tribunal de grande instance de Paris a lavé de toute accusation l’historien Georges Bensoussan qui était poursuivi, sur dénonciation du Comité contre l’islamophobie en France, pour des propos tenus dans l’émission « Répliques » sur France-Culture. Une éclaircie dans le ciel très chargé du harcèlement judiciaire contre les intellectuels.
Aujourd’hui comme hier, dénoncer l’antisémitisme est un combat. […] C’est le combat de Georges Bensoussan et il vient de remporter une bataille cruciale. Après de longs mois de harcèlement et un pénible procès, le 25 janvier dernier, devant la 17ème chambre correctionnelle, l’historien, conseiller éditorial du mémorial de la Shoah et écrivain, a été lavé ce 7 mars par le tribunal de grande instance de Paris de l’accusation d’incitation à la discrimination et à la haine raciale envers les musulmans.
En cause, des propos tenus lors de l’émission Répliques sur France Culture, où il évoquait l’antisémitisme dans les familles arabes en reprenant un constat du sociologue français d’origine algérienne Smain Laacher. Georges Bensoussan, en s’y référant, avait usé métaphoriquement de l’expression « l’antisémitisme, on le tète avec le lait de sa mère ». Ce verdict, comme celui qui avait innocenté le 17 janvier l’essayiste Pascal Bruckner, constitue une nouvelle éclaircie dans un ciel très chargé pour la liberté d’expression.
Le Comité contre l’Islamophobie en France (CCIF) s’était porté partie civile contre Georges Bensoussan, […]
[…] le CCIF, proche des salafistes, […] ne se résigne pas à sa défaite tant elle est généralement adulée par la pensée dominante, a décidé de faire appel.
Une victoire pour la liberté d’expression et une défaite pour les Islamistes qui cherchent à faire taire leurs adversaires avec de spécieuses accusations d’« islamophobie ». Malheureusement, le CCIF compte faire appel.
Quelle merde ce CCIF. Ils travaillent fort contre la liberté d’expression.